Situé dans une grange du hameau de la Boulonnie, ce mausolée, de plan hexagonal et haut de 3 mètres, rappelant celui construit dans l’église monolithe d’Aubeterre est déclaré à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1932 et actuellement sur un domaine privé.
A la fin du IIIème siècle après J.C., sous le règne de l’empereur Dioclétien, le futur Saint-Georges, alors consul romain, fut martyrisé par les Perses Sassanides au cours d’une ambassade.
Ledit martyr était issu d’une illustre famille locale et la dévotion à son souvenir s’est développée rapidement dans les communautés chrétiennes locales du nord-ouest de la Turquie.
les poussées barbares du IVème siècle obligèrent les populations à transporter le sarcophage de Saint-Georges en Turquie du sud avec des reliques de Saint Jean de Nicomedie.
Les contacts arabo-chrétiens du VIIIème siècle, grâce à Roland, permirent l’installation de la tombe à Saint jean-d’Acre puis la construction du mausolée pendant la première croisade.
Découvert et acheté aux templiers par Aymeric IX de Rochechouart, au cours d’une croisade avec Saint Louis, le sarcophage fut installé à Brigueuil en 1260 et confié aux Augustins.
Après la guerre de 100 ans, l’église de l’Ermitage fut confiée à la famille de Reilhac. Par mariages successifs, elle devint la propriété de la famille Desmontiers.